27 avril 2009

n°3282


Paulo était un brave type. Le genre à pas rechigner à la tâche, toujours sur le pont...dès que le taulier avait un truc coton c'était pour sa pomme. Il est comme ça, Paulo frondeur et tête brûlée. Ha c'est sûr, que le boss l'avait à la bonne... Certains lui disait bien que ça lui rapporterait dalle, qu'au fond il resterait toujours un soutier, gagne petit à s'écorcher comme ça...Puis voilà, depuis l'accident il a une patte fondue. Les assurances ont rien voulu savoir....fallait pas turbiner le dimanche qu'ils ont dit...Quant au tenancier c'est limite s'il l'a pas engueulé.
Alors quand le vieux a pas voulu cracher les 5%, il était dans les premiers à monter là haut. Remarquez ils l'ont gardé deux, trois jours, pas plus...l'ont pas touché. C'est pas l'envie....mais... 6 mois de trou, comme dit sa bourgeoise, c'est cher payé pour avoir séquestré une enflure pareille.

15 avril 2009

Tout se paye un jour

Un jour je me disais, tout ce fatras en musique, ce serait pas mal...ça permettrait peut être de retenir le client, qu'il reste un peu plus longtemps. Alors j'ai cloqué un gadget à zoule dans la page. Ça avait de la trogne, ça faisait moderne et tout. Et puis paf, vlà qu'ils veulent faire banquer. Alors là niet! Non pas que je sois un assoiffé du tout gratos, mais bon ça va deux minutes de lâcher du flouze dans le vide...Et ils peuvent se le coller au frais leur chantage à la conscience du genre "il faut banquer sinon, bé, y aura pu de gentils artistes indépendants"...M'en fout tiens! Qu'ils aillent taffer en call center! Ils raconteraient moins de conneries dans leur chansouilles...Moi je veux bien raquer pour la création, un fond de chose fait pour ça, bien propre, genre financé sur les abonnements ADSL ou sur les prêts de médiathèques, du genre....mais pas pour les marges arrières de Virgin, Fnac , ziczic.com et consorts. Donc, jusqu'à nouvel ordre, ici, silence.

6 avril 2009

superfictions

Clin d'œil dissimulé dans la façade...comme un signe que l'on croise sur sa route sans y prendre garde...une sorte d'avertissement du destin, une faille étrange dans le déroulement du temps, qui vous laisse un sentiment singulier vaguer à l'âme. Puis, quelques jours plus tard vous dégringole sur le râble une de ces carambouilles qu'on ne souhaite pas aux pires raclures. Alors là, vous rembobinez le fil de la somme des évènements...c'était donc ça le signal que vous n'avez voulu voir, ni interpréter. Puis vous commencez à y croire et effeuillez des trèfles en comptant les feuilles...tâtez la patte d'un rongeur dans votre profonde...Mais si c'était vous le chat noir?...