26 avril 2006

Le cimetière des locos de Sotteville (2005)


Puté je voudrais pas passer pour un marseillidolâtre mais quand même. D'accord c'est une ville qui en fait des tonnes, qui pègue, qui t'ensuque la couenne, qui te colle aux pompes comme un vieux chamalow rôti, énervante, usante, dèjà tu traînes la patte...La rouille te guette.
Mais bon y en a pas des tas comme elle en France, mafieuse, rugueuse, patrie de Dédé Tronche Plate et de la French connection, et patrie de tous aussi un peu non?
Bon bon je m'emballe. Cependant cette ville a cela qu'elle conserve un petit côté indomptable, figé, pour le meilleur et pour le reste. Ainsi à la différence d'autres de sa catégorie, elle a su conserver une partie de ses quartiers populaires en son centre, à défaut de les remplacer complètement par des franchisés à la con pour le bonheur du consommateur du samedi. Il y reste des rues étroites et sombres qui fourmillent de Noailles au Panier. Cette architecture urbaine là est une insulte aux stratégies de sécurité et aux principes modernes de circulation, de contrôles et de surveillance des foules. Autant dire que le lifting n'est pas loin.

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