4 décembre 2006

Mantes La Jolie



Un grand vide... Ecrasant tellement l'espace qui entoure vous contraint, rappelant la condition de microbe vaguement évolué du visiteur. Le volume oppresse et on se surprend à penser à respirer... Comme si la seconde d'inattention pouvait être la fausse note radicale...Chaque petit signal électrique qui régit et commande la mécanique fragile du corps doit être sous surveillance constante. Anticiper la surtension, traquer le moindre signal, le souspeser, attendre...ouf! Celui-là non. Le soubresaut suspect tapi dans l'ombre de sa propre enveloppe est jugulé. Le prochain peut-être... Quel plaisir ce serait de se muer, juste une fois, pour voir, en un grand vide.

Fin de la série Mantes. A suivre...

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