14 février 2011

Dans un silence assourdissant



Denis Robert, conspué par la mass média et toute la valetaille prétentieuse, houspillé judiciairement par la horde d'avocats de La firme, a été enfin lavé de toute accusation de diffamation. La cour de cassation, casse sans renvoi l'arrêt de la cour d'appel de Paris qui avait reconnu diffamatoires les propos tenus dans le documentaire "les dissimulateurs" et les deux livres "la boîte noire" et "Révélation$". L'écho médiatique autour de cette importante décision de justice pour le droit à l'information est à la hauteur de l'intérêt que porte pour ce même droit les faiseurs d'opinion et autres meutes de chiens de garde. 

Extrait de l'arrêt de cassation, concernant le documentaire "les dissimulateurs" :
"Attendu que la chaîne de télévision Canal + a diffusé dans l’émission “90 minutes”, le 1er mars 2001, un film documentaire intitulé “Les dissimulateurs” réalisé par MM. Robert et Clément ; que la société luxembourgeoise Clearstream banking visée par les investigations, estimant que certains passages de l’émission portaient atteinte à son honneur et à sa considération, a fait assigner M. Lescure, directeur de la publication de la chaîne de télévision, M. Robert, écrivain, et la société Canal + au visa des articles 29 et 32 de la loi du 29 juillet 1881 ;
Attendu que pour relever le caractère diffamatoire des passages poursuivis du reportage «Les dissimulateurs» et refuser le bénéfice de la bonne foi à leur auteur, l’arrêt, après avoir admis que celui-ci avait poursuivi un but légitime en recherchant si la société Clearstream banking, chambre de compensation internationale, offrait les garanties de transparence nécessaire et ne favorisait pas des transferts financiers frauduleux ou des opérations de blanchiment, et qu’aucune animosité personnelle à l’égard de cette société n’était démontrée, retient que l’enquête réalisée ne conforte pas les imputations litigieuses et que l’auteur s’est livré à des interprétations hasardeuses en assimilant les comptes non publiés à des comptes occultes servant à enregistrer des transactions frauduleuses et en présentant la société Clearstream comme abritant une structure de dissimulation, tirant ses bénéfices de sa complicité avec des entreprises criminelles et mafieuses Qu’en statuant ainsi, quand l’intérêt général du sujet traité et le sérieux constaté de l’enquête, conduite par un journaliste d’investigation, autorisaient les propos et les imputations litigieux, la cour d’appel a violé les textes susvisés."

1 commentaire:

  1. Les bavardages pédants et tartuffes d'un cuistre...qui se drapait en Jaurès dans le documentaire "C'est dur d'être aimé par des cons", flanqué de son baveux...Et bien pour eux aussi la cassation fait l'effet d'une chasse d'eau.

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=JtTfafb9dI0

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