18 janvier 2007

La Petite Ceinture



Orléans-ceinture, le pont du saut-de-mouton jette un regard métallique sur les bâtisses de verre qui surgissent au loin, abritant bientôt des hordes de consultants proprets. Ceux-là même qui certifieront demain que tout roule, propre, bon pour le service, nickel, pas un raccroc tiens!

Et quasi en face, à deux encablures, se tiendrait un jour le palais de justice de Pantruche. Sacré paquebot, qui prend l’eau depuis des lustres. Hasard ? Bof…


9 janvier 2007

La Petite Ceinture



Même sous les pires racailles peuvent se cacher des prairies, et réciproquement...Tout ça pour évoquer Destouche, le vociférateur, insaisissable gouailleur, voyeur, menteur, décortiqueur, banal raciste, conteur superbe, déjanté, halluciné, torturé, cynique, pitoyable et musical...Le type avait fait un pas de côté, faux pas aussi, déraillé sûrement...mais quelle musique!...et des fausses notes.
A tel point que certains, souhaitant peaufiner leur impertinence médiatique de salons s'y sont crus...Bardamu revient! Il reste des gadouilleux à récorcher!


4 janvier 2007

La Petite Ceinture


Tunnel vous avez dit tunnel? Au fait quand est-ce qu'on en sort?
A l'entrée de l'un de ceux là il y a la maison d'un type. Un des arrières petits enfants de Don Quichotte...vous savez.
Là c'est l'embranchement "Gobelin" chouette décor...hein?
Mais pas certain que l'info lui soit parvenue au type, qu'il peut faire un recours...opposer son droit au logement et tout ça. Il faudrait lui dire à lui qu'il peut ester, porter réclamation, assigner, clamer...et en référé tiens aller!
Pas sûr qu'il sorte du tunnel, mais il prendra l'air...c'est sûr...

Presque à l'opposé, l'ancienne gare de Charonne-ceinture reconvertie en salle de concert. Un lieu mythique de la nuit parisienne en sérieuse perte de vitesse ces derniers temps.


3 janvier 2007

La Petite Ceinture


Un bruit fracassant et métallique, une sorte de fatras sourd et répétitif qui martèle le pavillon à fait son retour dans notre environnement sonore.
Je cherche depuis quelques jours un bruit. Mais cette rosserie se terre quelques part dans le béton tortueux de l’habitat collectif. Impossible de localiser l’épicentre des emmerdements.
Une petite enquête de voisinage m’a cependant permis de prendre conscience de la poche de folie et d’aigreurs que renferme ce bocal. Ainsi les esprits malveillants et ennemis du commerce de proximité hantent les murs ou encore les peuplades déferlent et pullulent...Rien de plus, rien de moins…le bruit court toujours mais il s'est mué en rumeur.