25 février 2011

Petite Ceinture 2.0


Pfou!!...je remonte des archives là...un bon coup de dépoussiérage s'imposait. Une vieille série sur Fricherie_s que celle consacrée au chemin de fer de ceinture avait bien besoin d'un coup de jeune. Pour des raisons obscures à l'époque j'avais omis certains clichés. En faisant le ménage dans tout ça, j'en retrouve qui méritent bien un coup d'oeil. En vieil escroc je fais donc du jeune avec du vieux et vous propose une série revigorée en la forme de diptyques photographiques. Alors pour les fanatiques de la PC, allez-y.

Les travées de Dieu sont multi services


"La France a toujours assimilé des nourritures étrangères. Cette assimilation, c'est toute son histoire depuis le XVI ème siècle au moins. Mais, depuis 1930, tantôt par admiration, tantôt par épouvante, une partie de la France est en état d'hypnose devant l'Europe brutalisée.
Madame Charroux, qui pleurait l'autre soir, parce que deux françaises oubliaient devant les Allemands la dignité du vaincu, me parle aujourd'hui de communisme. La peur du communisme la met en état de transe. Mais elle n'a peur que d'un mot. Ce qu'elle connaît du communisme lui vient des journaux. Elle ne sait pas que Staline l'a tué. Et je me demande si sa haine du lointain Staline n'égale pas celle du proche Hitler.
La détresse où nous sommes anéantit un instant mon égoïsme. 
Quoi est vrai? La guerre, la politique, l'homme, Dieu? Dieu existe peut-être, mais plus loin que les religions ne l'ont mis. Tel qu'on nous le présente, il est une solution facile, bonne pour la paix, bonne pour la guerre, bonne pour les saints et les criminels de droit commun. Il me fait penser à ces outils à tous usages que les mécaniciens méprisent et qui sont à la fois pince, tenaille, marteau et tournevis."

Léon Werth, 33 jours.

14 février 2011

Dans un silence assourdissant



Denis Robert, conspué par la mass média et toute la valetaille prétentieuse, houspillé judiciairement par la horde d'avocats de La firme, a été enfin lavé de toute accusation de diffamation. La cour de cassation, casse sans renvoi l'arrêt de la cour d'appel de Paris qui avait reconnu diffamatoires les propos tenus dans le documentaire "les dissimulateurs" et les deux livres "la boîte noire" et "Révélation$". L'écho médiatique autour de cette importante décision de justice pour le droit à l'information est à la hauteur de l'intérêt que porte pour ce même droit les faiseurs d'opinion et autres meutes de chiens de garde. 

Extrait de l'arrêt de cassation, concernant le documentaire "les dissimulateurs" :
"Attendu que la chaîne de télévision Canal + a diffusé dans l’émission “90 minutes”, le 1er mars 2001, un film documentaire intitulé “Les dissimulateurs” réalisé par MM. Robert et Clément ; que la société luxembourgeoise Clearstream banking visée par les investigations, estimant que certains passages de l’émission portaient atteinte à son honneur et à sa considération, a fait assigner M. Lescure, directeur de la publication de la chaîne de télévision, M. Robert, écrivain, et la société Canal + au visa des articles 29 et 32 de la loi du 29 juillet 1881 ;
Attendu que pour relever le caractère diffamatoire des passages poursuivis du reportage «Les dissimulateurs» et refuser le bénéfice de la bonne foi à leur auteur, l’arrêt, après avoir admis que celui-ci avait poursuivi un but légitime en recherchant si la société Clearstream banking, chambre de compensation internationale, offrait les garanties de transparence nécessaire et ne favorisait pas des transferts financiers frauduleux ou des opérations de blanchiment, et qu’aucune animosité personnelle à l’égard de cette société n’était démontrée, retient que l’enquête réalisée ne conforte pas les imputations litigieuses et que l’auteur s’est livré à des interprétations hasardeuses en assimilant les comptes non publiés à des comptes occultes servant à enregistrer des transactions frauduleuses et en présentant la société Clearstream comme abritant une structure de dissimulation, tirant ses bénéfices de sa complicité avec des entreprises criminelles et mafieuses Qu’en statuant ainsi, quand l’intérêt général du sujet traité et le sérieux constaté de l’enquête, conduite par un journaliste d’investigation, autorisaient les propos et les imputations litigieux, la cour d’appel a violé les textes susvisés."

7 février 2011

Insurrection paquerette





Si demain les suisses envahissaient les rues de Genève et de Zurich...
Mais nous ignorions que la Suisse fût à ce point une tyrannie...que sous l'herbe grasse se terrait une ignoble dictature du propre...une infecte montagne de neutralité au chocolat au lait...Cet étouffant écrin cristallin ouate et rose...hygiénique et lisse...qu'au fond nous n'avions pas saisi la mesure de ce secret bancaire si opaque. 
Mais maintenant nous savons. Cette fois, nous sommes prêts. Si les suisses se soulevaient demain, nous n'appellerions pas au calme. Nous ne proposerions pas non plus notre savoir faire anti-émeute au service du gouvernement fédéral. Nous serions fermes et déterminés, une fois deniers retirés, à soutenir l'insurrection. Voire même irions nous jusqu'à geler les comptes bancaires que les dirigeants de la junte suisse auraient ouverts dans nos beaux établissements de crédit. 
Aux dernières nouvelles aucun signe d'agitation en suisse.
Nous restons vigilants.