Eva Joly, fraîchement investie candidate EELV devant Hulot, au nez et à la barbe de l’establishment écolo, commence fort.
Supprimer le défilé militaire du 14 juillet, propose-t-elle!
Immédiatement débauche de commentaires politiques dissentriques, projetés en jets par les chambres d'échos habituelles.
Puté mais pourquoi diable commémorer l'armée un jour d'anniversaire de révolution, grommelai-je?
Parce que Napoléon 1.0 en avait décidé ainsi sous le directoire, d'après l'article de Wikipédia, travestissant du même coup la fête populaire dite des "fédérations". Une première marque du pouvoir pour solder l'épisode révolutionnaire et faire de la commémoration de la prise de la bastille un instrument de contrôle des
mémoires et de l'histoire?...humm...habile le nain de l'époque. Que cette arrière pensée soit avérée ou non, il n'en demeure pas moins que cette première salve napoléonienne fera tomber l'évènement en désuétude....
...jusq'en 1880, date à laquelle, la République, mal née, décide d'en faire, par la loi, une fête nationale, et par un décret, une manifestation militaire.Décidément les bidasses collent aux basques des insurgés...Dans le contexte historique de l'époque, prêter une arrière pensée au pouvoir ne relève pas du fantasme: les armées françaises viennent de se faire torcher par les prussiens, le pays est amputé de l'Alsace et de la Lorraine, et surtout la commune a été vaincue dans le sang par les armées versaillaises.
Il est donc que temps de cloquer un peu de baume aux symboles nationaux et d'enfoncer les clous d'un régime branlant : l'armée française est glorieuse, victorieuse...contre son peuple!
Or c'est (aussi) là que le bât blesse...car en 1789, les troupes stationnées au Champ-de-Mars ont refusé unanimement de marcher sur les émeutiers. Si il y a bien un évènement militaire dont les singeries pseudo commémoratives de 1789 devraient appeler à se souvenir, c'est celui-là.
Puté mais pourquoi diable commémorer l'armée un jour d'anniversaire de révolution, grommelai-je?
Parce que Napoléon 1.0 en avait décidé ainsi sous le directoire, d'après l'article de Wikipédia, travestissant du même coup la fête populaire dite des "fédérations". Une première marque du pouvoir pour solder l'épisode révolutionnaire et faire de la commémoration de la prise de la bastille un instrument de contrôle des
mémoires et de l'histoire?...humm...habile le nain de l'époque. Que cette arrière pensée soit avérée ou non, il n'en demeure pas moins que cette première salve napoléonienne fera tomber l'évènement en désuétude....
...jusq'en 1880, date à laquelle, la République, mal née, décide d'en faire, par la loi, une fête nationale, et par un décret, une manifestation militaire.Décidément les bidasses collent aux basques des insurgés...Dans le contexte historique de l'époque, prêter une arrière pensée au pouvoir ne relève pas du fantasme: les armées françaises viennent de se faire torcher par les prussiens, le pays est amputé de l'Alsace et de la Lorraine, et surtout la commune a été vaincue dans le sang par les armées versaillaises.
Il est donc que temps de cloquer un peu de baume aux symboles nationaux et d'enfoncer les clous d'un régime branlant : l'armée française est glorieuse, victorieuse...contre son peuple!
Or c'est (aussi) là que le bât blesse...car en 1789, les troupes stationnées au Champ-de-Mars ont refusé unanimement de marcher sur les émeutiers. Si il y a bien un évènement militaire dont les singeries pseudo commémoratives de 1789 devraient appeler à se souvenir, c'est celui-là.
le temps faisant son oeuvre contre le patrimoine industriel et les vérités historiques, je me contenterai de m'attaquer au commentaire de cette entreprise de réhabilitation 2.0 que l'auteur de ces pages entreprends ma foi à contre courant du réseau social ambiant et de façon assez chiadée... chapeau bas de Super-Beige
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