Au printemps de quoi rêvais-tu?
Des 60 000 oubliés par la seconde droite. Les créations de postes pour l'éducation nationale s'envolent, comme une nuée de migrateurs. Passés à la moulinette de l'austérité, le seul horizon qui vaille, du Parthénon à la tour Eiffel...
Les quartiers populaires de Paris trinquent en masse, on fait des moyennes, on gratte par-ci et on érode par-là. C'est la fête à l'école, mais il y aura pas de lots de tombola pour tout le monde...
Pendant ce temps le CAC se goinfre, le Gattaz passe ses commandes et réclame du rabe...formule à volonté chez Valls, ça régale.
Tandis que les no go zones où grandiront les Coulibaly de demain, devront faire mieux avec moins. Et puis si ce n'est pas possible, et bien tant pis. Il sera toujours temps, en cas de malheur, de sortir les mouchoirs, à coup d'unité nationale, la recette marche encore.
La voilà la cohérence des gestionnaires, toujours promptes à pleurnicher sur la montée des extrêmes, mais combinant sous cape, leurs calculs cyniques de second tour, en se disant que tout ceci fait bien leurs affaires...
Un de ces printemps...
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