Bercé par le tougoudoum et le tangage d'un corail gras, étrangement encore garni de voitures fumeur, je laissais errer mon regard sur le paysage. Du bocage on passe à la brique, de petits Liverpool se laissent découvrir, puis une voix crépitante annonce Rouen rive droite. Je chasse l'engourdissement qui m'avait envahi, on traverse un champ de voies ferrées, des trains de marchandises sont parqués en attente. Soudain mon attention se fixe sur des dizaines de locos diesel piquées de rouille et à demi éventrées.
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